Des jeunes de 3e de la classe cinéma du collège Simone de Beauvoir de Vitrolles se questionnent sur l’amitié entre filles et garçons. La mixité dans l’enseignement a été légalisée en France en 1959 pour les lycées et 1963 pour les collèges, afin de permettre aux jeunes filles d’accéder à toutes les filières d’enseignements et de lutter ainsi contre les inégalités de genre en termes d’éducation. Bien qu’elle soit établie en droit et devenue une norme intégrée dans les établissements scolaires, l’amitié entre deux jeunes de sexe opposé semble toujours dans les faits, difficile à se définir et à se pratiquer sans ambiguïté…
Pendant cet atelier vidéo, réalisé dans le cadre de l’association des Têtes de l’art, j’ai appris un nouveau jargon d’ado, la friendzone!
Se faire friendzoner est lorsque une personne manifeste son attirance amoureuse à une autre personne, souvent du sexe opposé, et que celle-ci, (« le/la friendzoneur.euse ») n’ayant pas d’attirance pour celui-ci, ( le/la friendzoné.e), le friendzone, à savoir le ravale au statut d’ami. En gros, dans ma tendre adolescence, c’était se prendre un rateau!
Mais je me demande…
Est ce que le ou la friendzoneur.euse est – il/elle bien sincère voire téméraire? Pourquoi serait-il honteux de se faire friendzoner? Comme si le désir était toujours porteur de malignité. Alors qu’il y aurait une beauté à désirer, comme être désiré… Et puis L’amitié véritable doit elle être absolument platonique? désintéressée de désir? Est ce que le désir empêche l’amitié? ou bien de l’amitié peut il naitre du désir…
LaCinerêveuse 